La résonance : Derrière ce terme connu
mais en même temps abstrait se cache un phénomène fondamental qui
concerne tout ce qui vibre d'une manière ou une autre : les ondes
électromagnétiques, la lumière, le son, la matière qui est composée
d'atomes dont les électrons oscillent en permanence… mais aussi la
pensée, les sentiments et par conséquent chaque aspect de nous-même !
Il y a résonance quand deux ondes de même fréquence se rencontrent. Dans ce cas, l'amplitude (hauteur de la vague que forme l'onde) de chacune de ces ondes s'amplifie jusqu'à atteindre un maximum : la fréquence de résonance.
Ainsi :
– si deux sons de même fréquence se rencontrent, les ondes entrent en
résonance : le volume sonore augmente vers un maximum d'intensité.
– si une onde rencontre une matière solide qui a la même "fréquence
propre", sa structure moléculaire entre en résonance, jusqu'à la
casser si l'amplitude dépasse les capacités d'amortissement du solide.
Deux exemples imagés en permettent une compréhension visuelle :
On remarquera que plus la fréquence est élevée plus la complexité des motifs s'accroît.
Des résultats similaires peuvent être obtenus dans un milieu aqueux comme l'a mis en évidence Alexandre Lauterwasser.
Les formes obtenues montrent un rapport frappant avec les organisations complexes que la nature peut créer : fleurs, carapaces de tortues, livrées d'insectes, etc.
Par exemple, si l'on compare les images de l'eau soumise à une fréquence de 102,5 Hz et celles d'un cœur d'un tournesol, on peut observer des figures d'interférences similaires. De quoi nous interroger, nous qui sommes composés à plus de 70 % d'eau !
7 novembre 1940 : après plus d'une heure de balancements qui ne
cessent de s'amplifier, le pont de Tacoma s'effondre. La raison de
cette rupture ?
La "fréquence propre" de la structure du pont correspondait précisément à la fréquence de détachement des tourbillons du vent qui soufflait latéralement ce jour-là… à seulement 65 km/h ! Autrement dit, un vent plus fort, n'aurait probablement pas détruit ce pont !
Plus récemment l'inauguration du Millenium Bridge en fournit un nouvel exemple : des milliers de piétons ont intensifié l'oscillation "naturelle" du pont en cherchant à compenser leur marche pour ne pas être déséquilibrés… sans atteindre heureusement la limite de la capacité d'amortissement du pont.
60 000 000 000 000…
c'est en moyenne le nombre de cellules qui constituent notre corps.
Durant chaque seconde de notre vie, toutes ces cellules s'organisent
en une "harmonieuse symphonie de 60 000 milliards d'instruments"… sans
couacs théoriquement ! Chaque type de cellule joue sa partition sans
prendre le pouvoir ni interférer avec les autres.
Depuis une vingtaine d'année, les recherches dans le domaine de la biophysique à la suite notamment des travaux de Fritz Albert Popp n'ont cessé de mettre en évidence le rôle prépondérant des ondes électromagnétiques dans la communication intra et extra-cellulaire et la régulation des phénomènes bio-chimiques. Ces ondes électromagnétiques recouvrent différentes gammes de fréquences, allant des très basses fréquences aux micro-ondes en passant par le rayonnement lumineux.
Les interactions entre l'ADN et le rayonnement électromagnétique
naturel permettent des
émissions photoniques de lumière cohérente qui constituent, à n'en
plus douter, la base de régulation des mécanismes du vivant.
Très schématiquement, la communication cellulaire se déroule ainsi :
• Un signal est émis
Emission de biophotons par une algue
Acetabularia acetabulum. Biophotonic.de© sur une fréquence
précise par un premier groupe de cellules.
• Le signal se propage dans le milieu liquide.
• Un deuxième groupe de cellules, sensibles à cette fréquence, perçoit
le signal.
• Le deuxième groupe de cellules se met à vibrer sur cette fréquence.
• La fréquence de résonance est atteinte, ce qui déclenche la réaction
biologique ou chimique programmée.
Cette communication entre les cellules peut se faire à grande distance. Tout simplement parce que notre corps est composé aux 3/4 d'eau, milieu vibratoire privilégié, support de tous les échanges informationnels.
Les autres types de cellules "accordées" sur d'autres fréquences ne perçoivent pas ce signal et ne sont pas sensibles à son influence.
Pour prendre un exemple quotidien, la télécommande de votre clé de voiture ouvre à distance les portes de votre voiture sur un parking... mais seulement la vôtre.
On parle de rayonnement ultra-ténu pour qualifier cette communication cellulaire. Il demande d'être amplifié des millions de fois pour pouvoir être observé et étudié. Les rayonnements artificiels sont donc des milliards de fois plus intenses… ceci sur des plages de fréquences qui chevauchent celles utilisées par notre biologie.
On comprendra donc que l'effet thermique (dû au frottement extrêmement rapide des molécules d'eau entre elles comme dans un four à micro-ondes) n'est pas nécessaire pour provoquer des désordres.
A noter : plus une fréquence est élevée, plus la quantité d'énergie transportée (donc son impact) est importante.
Onde portée de la téléphonie mobile : 900, 1800, 1900-2200 MHz.
Onde portée du téléphone DECT : 1900 MHz,
Onde portée du Wifi : 2400 MHz
Four à micro-ondes : 2450 MHz
Bluetooth : 2480 MHz
Les technologies sans fil nécessitent une onde porteuse de très basse fréquence pour émettre plus loin. Mais de fait, notre biologie est aussi régie par ces très basses fréquences
DECT : 100 Hz
courant domestique : 50 Hz
onde porteuse du wifi : 10 Hz
cerveau en onde alpha (concentration, détente, endormissement) : 8
à 13 Hz
Les effets sur l'organisme d'un rayonnement perturbant dépendent de la durée d'exposition conjuguée à l'intensité du rayonnement. C'est ce qu'a mis en évidence, il y a plus de 100 ans le Prix Nobel Wilhelm Conrad Röntgen, découvreur des Rayons X.
Ainsi une exposition courte à un rayonnement pathogène intense est équivalente à une exposition prolongée à une faible intensité.
Il ne viendrait à l'idée de personne de mettre la tête dans un four à micro-ondes. Et pourtant...